Stade Pakomoff, une rénovation de la pelouse
En début de semaine, la pelouse du stade Pakomoff a été l’objet de toutes les attentions.
En effet, l’entreprise Ferrand de Boisseuil a réalisé plusieurs opérations mécaniques sur le terrain pour que la pelouse respire !
Une pelouse subit le passage des tondeuses, des tracteurs et autres engins nécessaires à son entretien. Le terrain devient compact et nécessite un ameublissement du sol en profondeur.
Lionel Meaume des services techniques de la ville, Jean-Claude Vachon , maire adjoint chargé des sports écoutent avec attention les remarque de Bernard Ferrand qui réalise les opérations.
Première étape, le sablage avec du sable de rivière qui permet un véritable drainage contrairement au sable de carrière. Comme l’explique Bernard Ferrand « Tout est une question de précision. Les grains de sable doivent mesurer 4 mm. On dépose 30 tonnes de sable sur un terrain de 7 500 m2 pour obtenir 2mm de sable sur la totalité de la surface. »
Le sablage constitue une technique préventive pour lutter contre le développement du feutre (accumulation de matière organique non décomposée : feuilles, racines mortes, tailles…)
Ensuite la deuxième étape consiste au passage d’un décompacteur qui permet une aération du sol en profondeur. L’outil fragmente le sol par un mouvement vertical suivi d’un léger soulèvement du sol et cela sans détériorer la surface du gazon. Il est muni à l’avant d’une lame niveleuse et d’une brosse à l’arrière.
Là encore, la précision est de mise et Bernard Ferrand, véritable passionné de son métier, poursuit ses explications « Le décompactage recrée des vides dans le substrat. Il améliore ainsi la circulation de l’air, de l’eau des engrais, des racines, il rend le sol plus souple, plus perméable et au final l’enracinement et la résistance à l’arrachement du gazon sont décuplés. »
Toujours des chiffres très précis : 59 trous au m2, de 17 cm de profondeur / distants de 13 cm et le véhicule doit rouler à 3,8 km ! On est surpris par autant de précision et de finesse quand on porte le regard sur le tracteur et les différents équipements qui permettent de réaliser les travaux.
Les deux première étapes ont été réalisées lundi, et le lendemain, place à la dernière étape, le regarnissage qui permet d’engazonner la pelouse à l’aide d’un outil approprié le regarnisseur.
160 kg de gazon de regarnissage ont été déposés sur la pelouse, au cours de 2 passages. Les graines sont déposées entre 5 et 10 mm de profondeur, pour leur permettre de rester en contact avec l’humidité et ne pas être mangées par les oiseaux !
A partir de là, il faut un arrosage régulier et ne pas utiliser le terrain, même y marcher, pendant 2 mois.
Si tout va bien, le résultat devrait commencer à être visible d’ici un mois.